L’APSM propose une aide aux devoirs à Paris dans le 5ème arrondissement.
Comment fonctionne l’activité « Aide aux devoirs » avec l’APSM ?
Au patro, nous donnons « un coup de pouce ». Tous les soirs de la semaine sauf le mercredi, des enfants scolarisés en primaire ou en collège sont accueillis entre 16h45 et 19h00 par des adultes bénévoles qui les aident à faire leurs devoirs. Ces bénévoles sont des parents ou des grands-parents ou des grands lycéens ou des étudiants en grandes écoles ou en faculté.
Témoignage :
L’aide aux devoirs fonctionne grâce aux bénévoles qui s’investissent à mes côtés et je les remercie; sans elles rien en serait possible.
Tout d’abord, les primaires arrivent en courant vers 16h40 pour jouer au babyfoot ou dans la cour en finissant leur gouter : et oui ! On ne travaille bien qu’avec le ventre plein et après s’être un peu défoulés… Puis vers 16h50, direction la cuisine et les choses sérieuses commencent. Les enfants sortent leurs agendas et tout leur petit matériel : selon les jours, cette étape peut être très longue…l’arrivée des 6ème est quelquefois perturbante mais la cohabitation se passe plutôt bien. Nous accueillons 6 à 8 primaires et 3 à 6 6ème . Nous leur faisons apprendre et réciter leur leçon : et ça, c’est très, très compliqué, ils ont plutôt tendance à faire les exercices sans rien apprendre… Enfin, vers 17h45, nous changeons de niveau : les collégiens arrivent, en fanfare, bien sûr… La discrétion n’est pas leur fort… Et là, commence un vrai challenge pour nous qui les aidons : vérifier qu’ils ont bien toutes leurs affaires des matières du lendemain, les obliger à apprendre par cœur les théorèmes et les définitions en math, le vocabulaire et les dates en histoire géo etc. … Les professeurs oublient de préciser qu’il faut APPRENDRE les leçons avant de faire les devoirs et nous, comme la plupart des parents, je suppose, on rame en entendant régulièrement « mais le prof., il n’a pas dit d’apprendre les leçons » ou « le prof nous a dit de lire seulement la leçon » Enfin voilà notre quotidien…
Lorsqu’ arrive le temps des carnets et bulletins, certains spontanément nous les amènent très fièrement et nous sommes tous très contents pour eux… Pour d’autres, c’est plus compliqué. Mais ce qui est sûr, ce sont tous de gentils enfants, pas toujours à l’âme travailleuse, plutôt bien élevés. Souvent ils n’ont pas besoin de nous mais préfèrent venir là pour retrouver les copains et le babyfoot…Quelquefois, je suis obligée d’élever la voix, voire me fâcher parce qu’il y a trop de bruit ou qu’ils ont oublié la moitié de leurs affaires mais au fond, pour ceux qui viennent tous les soirs, je les trouve sacrément courageux de travailler. »